"The reason why Madame Bovary might be described as “perfect” is because this ground-breaking novel — considered to be the first “realist” or objective work of long fiction, thus making this the forerunner to today’s literary fiction — is because the language is so floral. I wonder what the original French must read like, but Davis’ translation is largely beautiful and easy to read. It is said that Flaubert would spend a week on a particular page of the text — revising it and rewriting it wholesale until the prose sang like poetry. That attention to craft shows. Plot-wise, though, the book is a little slow until the novel’s final third, which gathers itself up with the ferocity of a tidal wave. Still, that language makes this the sort of thing that you might have to re-read a few times just to pick up on all the nuances of what the book is trying to say. 

The other striking thing about this work is that it is, in many ways, a proto-feminist novel. Emma struggles with being a barefoot and pregnant housewife who yearns for something more. Doesn’t that sound like a first-wave feminist to you? It does to me. The thing that struck me is how few women populate this novel. Aside from Emma, the next major female character is an innkeeper — but we don’t see her often and she doesn’t do anything to forward the plot of this book. Emma Bovary is a woman who lives in the kingdom of men, and the book shows us the consequences of that “upbringing.” Having grown up in a monastery, Emma is cloistered and can only dream of a better life — the type of life that one might find in grand romance novels".

source: https://zachary-houle.medium.com/book-review-madame-bovary-by-gustave-flaubert-20a16f91ef06

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Gustave Flaubert ( 1821880) , figure majeure du roman français, a marqué la littérature par un style d'une rigueur inégalée et une quête obsessionnelle de la perfection. Son œuvre, caractérisée par un réalisme minutieux et une exigence formelle extrême, a profondément influencé les écrivains modernes.

 La culte du “mot juste” 

Flaubert est célébré pour sa recherche du mot juste, cette idée qu'il n'existe qu'un seul mot parfaitement adapté à chaque pensée. Il pouvait passer des heures , voire des jours, à réécrire une phrase jusqu'à ce qu'elle atteigne l'harmonie sonore et sémantique qu'il recherchait. Cette discipline stylistique donne à son écriture une précision rare, presque chirurgicale.

Une prose sculptée comme un poème 

Bien que ses romans soient en prose, Flaubert les écrivait avec le soin d'un poète. Il lisait ses textes à voix haute, pratiquant ce qu'il appelait “le gueuloir “, pour tester la musicalité de ses phrases. La syntaxe est travaillée, les rythmes variés, les cadences équilibrées, donnant à son écriture une beauté presque architecturale.

 Un style impersonnel

Flaubert aspirait à une neutralité totale de la voie narrative. Dans une célèbre lettre il écrit: “ l'artiste doit être dans son œuvre combien dans la création, invisible et tout puissant”. Cette volonté d'effacement de l'hôtel derrière les textes a ouvert la voie au roman moderne, ou la subjectivité de l'écrivain c'est de la place à l'objectivité descriptive.

L'ironie et la distance

Flaubert utilise souvent l'ironie pour révéler la médiocrité ou la vanité de ses personnages. il ne juge pas directement, mais laisse les faits parler d’eux- mêmes, Avec une distance qui rend la critique plus fine et plus puissante.Dans Madame Bovary par exemple,l’ idéalisme naïf d’ Emma est exposé sans condescendance, mais avec une lucidité implacable.

Une œuvre de transition

Le style de Flaubert fait les ponts entre le romantisme finissant et les réalisme naissant. S’il admire la passion romantique, Il l'a déconstruit méthodiquement par une écriture précise, froide, presque scientifique point sans influence est immense> De Zola à Proust, en passant par les écrivains du nouveau roman, nombreux sont ceux qui se réclament de sa leçon stylistique. 

écrit par Georgette

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