Le cinéma de Beckett lui-même — notamment son court-métrage Film (1965), avec Buster Keaton — illustre une fascination pour la perception, le silence et l’effacement du sujet. Mais au-delà de ses propres expérimentations, c’est dans le travail de réalisateurs comme David Lynch, Chantal Akerman, Béla Tarr ou encore les frères Dardenne que l’on perçoit l’écho de son univers. Par des silences lourds de sens, une temporalité étirée, des personnages en errance ou en attente, ces cinéastes traduisent visuellement la philosophie existentielle et le minimalisme dramatique de Beckett.
Explorer l’influence de Samuel Beckett sur le cinéma revient à interroger la manière dont son esthétique du vide, du doute et du non-dit a redéfini la grammaire cinématographique et ouvert la voie à une forme de narration visuelle où l’absence devient langage.



L'étrangeté, le minimalisme, et l’ambiguïté de Beckett résonnent dans ses œuvres. Suivez la Bande-Annonce du Eraserhead et du Twin Peaks.
En particulier No Country for Old Men, qui évoque le fatalisme et le silence beckettiens. Suivez la Bande-Annonce en cliquant sur le titre.
Dans son film Jeanne Dielman partage ce goût pour la répétition et l'attente.